Bonjour à tous,
Dans l’article de cette semaine, j’aborderai l’apprentissage du pilates à travers mon expérience personnelle. J’évoquerai comment mes premiers dans la méthode m’ont faite grandir mentalement comme physiquement, les difficultés que j’ai rencontrées sur ce chemin et comment j’ai réussi à les dépasser.
Toute forme d’apprentissage rencontre son lot d’embûches, apprendre et progresser n’est pas forcément un long fleuve tranquille, m^me si on ne s’en aperçoit pas tout de suite.
Auparavant, je précise que cet article participe à l’événement inter blogueurs » quand j’ai compris ça, j’ai fait un bond en avant dans mon évolution », organisé p Cazimir Costea du blog libérer son piano. Ce blog vous aide à comprendre pour mieux apprendre et libérer votre potentiel au piano. J’apprécie beaucoup les conseils et analyses de Cazimir et tout particulièrement cet article sur la mémorisation au piano: « comprendre ce que l’on joue pour libérer son potentiel au piano »
Pourquoi j’ai décidé de me mettre au pilates
Le pilates est venu à moi, alors que j’étais déjà ancrée dans une pratique sportive orientée autour de la danse urbaine, du yoga et des arts martiaux.
J’étais très attirée par cette forme de travail corporel que je percevais comme quelque chose de complémentaire à ma pratique.
Très vite, j’ai testé la méthode avec les exercices au sol de base, ce qui m’a convaincue quant à l’efficacité du travail au regard de ce que j’attendais, à savoir une meilleure coordination dans les mouvements, plus de mobilité, d’efficacité, de souplesse et de fluidité dans ma gestuelle (ce sont des qualités indispensables pour la danse), plus de tonicité et de gainage pour ma pratique dans les arts martiaux.
Les différentes étapes de mon apprentissage:
Evidemment, comme pour tout apprentissage, l’élève traverse différentes étapes lors de sa progression. Qu’elle nous semble positive ou négative, toute étape est nécessaire pour mieux comprendre son corps et être davantage à son écoute aussi.
Je perçois chaque étape comme une marche d’escaliers qui nous aiderait à être un peu plus fort, un peu plus souple ou à comprendre quelque chose de nouveau.
a) Le plaisir de la pratique;
Le plaisir a été ma première marche.
Les exercices de pilates me procuraient à chaque fois beaucoup de bien-être, même lorsque certains exercices me paraissaient difficiles (pour moi, c’était le travail sur les abdominaux. J’avais du mal à rester fluide, je sentais mes mouvements saccadés (car les abdominaux du pilates sont des exercices puissants et font souffrir lorsqu’on a besoin de se remuscler).
Malgré cela, je sentais mon potentiel se libérer peu à peu, mes aptitudes physiques grandissaient; tout cela se remarquait lors des cours de danse ou de capoera. En parallèle, je me sentais plus épanouie dans mon corps et par conséquent dans ma vie aussi. Je me sentais plus en harmonie avec moi et avec les autres. Je reprenais confiance en moi.
J’ai compris que le pilates était pour moi avant tout un allié de mon développement personnel.
b) Les limites que j’ai dues dépasser
J’ai toujours été assez lente pour tout et la pratique sportive n’a pas fait exception.
J’étais lente dans ma progression et mon évolution corporelle. Mes performances se développaient à pas de fourmi.
J’avais peur de me blesser, notamment lors des cours de capoera. J’avais du mal à rester sur la tête et mes appuis sur les mains étaient fragiles. Les bras flanchaient et je n’ai jamais réussi à tenir un équilibre.
c) Les difficultés que j’ai rencontrées:
Dans ma pratique du pilates,(je l’ai évoqué plus haut), la grande difficulté que j’avais au début, était de tenir les séries abdominales en restant fluide dans les mouvements.
L’équilibre avec les appareils était aussi pour moi un challenge à tenir.
Enfin, la troisième difficulté que j’ai due affronter tenait à ma fragilité corporelle.
d) Les blocages surmontés:
Mes blocages quant à eux étaient liés à un manque d’assurance et de confiance en moi.
Le changement de perspective pour ma progression:
Pourtant, un jour, il s’est passé un déclic, peut-être après plusieurs échecs et plusieurs tentatives pour les dépasser.
Lorsque j’ai compris ce qui me faisait tenir et continuer, j’ai fait un bond en avant dans mon évolution à la fois pour le pilates mais aussi pour d’autres disciplines.
Ce que je comprenais, c’était qu’il fallait en premier lieu rester concentrée sur l’exercice à fournir, soutenir mes efforts et le vivre dans l’instant présent. En effectuant un mouvement avec 100% d’attention et de présence d’esprit, les résultats étaient nettement meilleurs. (c’est d’ailleurs l’un des axes du pilates dont je parle dans l’article sur la wunda chair.
La deuxième chose que j’ai comprise et qui m’aide encore aujourd’hui en permanence, est de rester centré sur la respiration. En effet, la respiration est ce qui mobilise notre centre abdominal, stabilise notre centre de gravité. C’est ce qui donne de la puissance au mouvement. On le retrouve d’ailleurs dans toutes les disciplines sportives (course à pied, yoga, arts martiaux…).
Enfin, la dernière chose qui m’a aidée à grandir, est l’aspect mental de la discipline et la relation corps-esprit.
Tout travail sur le corps est un cheminement au long cours qui demande persévérance, patience, rigueur, détermination.
Le corps se modèle entraînement après entraînement, tel l’argile entre les mains du potier.
J’ai compris à quel point durant toute pratique corporelle, il est indispensable de rester à l’écoute de son corps car il nous parle en permanence et savoir décoder et analyser son message est ce qui nous fait faire des bonds en avant.
8 réponses sur « Quand j’ai compris ça, j’ai fait un bond en avant dans mon évolution au pilates »
Merci pour cet article
et oui, le plaisir est dans la présence de l’instant je suis bien d’accord avec toi.
la progression se mesure après …
Oui,resté motivé et persévérer cela porte ses fruits!
J’adore le pilâtes également. Bon conseils 😀
Bonjour Barbara, tu pratiques le pilates? C’est super!
Merci pour ce partage. La respiration est en effet un élément fondamental que l’on oublie très (trop) souvent; Nous respirons souvent mal et sans conscience. Revenir le plus possible à notre respiration nous permet de rester centrer sur l’effort !
Bonjour Anne Christine, oui, c’est tout à fait ça!
C’est aussi tout un apprentissage d’entendre son corps et de se mettre à son écoute. Quels sont les premiers signes qui t’on mise sur la voie ?
Bonjour Caroline et merci pour ton commentaire et pour ta question; les tous premiers signes qui m’ont orientée dans cette écoute corporelle se sont révélés lorsque j’ai commencé la danse; le travail avec la musique et toutes les sensations liées au corps en mouvement je pense que je le dois avant tout à la danse. Le pilates est venu bien après; le yoga m’a accompagnée tout au long de mes études et c’était pour moi une certaine forme de méditation corporelle.